En co-édition avec les éditions John Libbey, le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPS) a lancé cet été sa 6^e application mobile, dirigée par son comité de lutte contre la douleur (CLUD).
Informative, interactive, riche, cette application aide le praticien à évaluer, traiter et prévenir la douleur.

Sur le même sujet, paraîtra fin novembre - à l'occasion du 19^e congrès de la Société française de l'étude et du traitement de la douleur : Physiologie moléculaire de la douleur, un ouvrage de référence, rédigé par Bernard Calvino, qui traitera pour la première fois en langue française des aspects neurobiologiques, physiologiques et moléculaires de la douleur. Un indispensable pour le praticien et l'étudiant !

Autres recommandations de lecture sur le sujet :

• Réflexions autour de la sédation profonde et maintenue jusqu'au décès
  (Médecine, n° 5, Mai 2019)
• Hypnose, douleurs aiguës et anesthésie (2^e édition, Arnette)
• Mémo Douleur (2e édition, Arnette)

Insuffisamment repérées et prises en charge, la boulimie, l'hyperphagie boulimique et leurs formes partielles ont un retentissement majeur sur la santé physique et psychique. En partenariat avec la Fédération française anorexie boulimie (FFAB), la Haute autorité de santé (HAS) a publié en juin dernier des recommandations de bonne pratique sur l'ensemble des troubles des conduites alimentaires (TCA) chez l'adolescent et l'adulte afin de définir des orientations pour améliorer l'organisation de leur diagnostic et de leur prise en charge.
Cette recommandation traite notamment des points suivants :

• le repérage et la prise en charge précoces : facteurs de risque, signes d'appel, premières consultations pour boulimie ou hyperphagie boulimique chez l'adolescent et l'adulte : quel bilan, quelles orientations, rôle des parents et de l'environnement notamment scolaire ; rôle de l'entourage ;
• le suivi au long cours d'un adulte ou d'un adolescent (composantes psychiatriques et somatiques) ;
• la prise en charge des patients présentant un trouble des conduites alimentaires arrivant dans un service d'urgence (urgences médicales ou urgences psychiatriques).

L'évaluation et l'organisation initiales des soins sont généralement réalisées par le médecin de première ligne (médecin généraliste). Mais la prise en charge de ces patients est complexe car son expression clinique est multidimensionnelle. Elle fait intervenir des champs disciplinaires complémentaires (somatique, psychiatrique, nutritionnel et social), dont les interventions doivent être coordonnées et menées dans un cadre multidisciplinaire et pluriprofessionnel.

L'article de l'Information psychiatrique : Prise en charge des troubles du comportement alimentaire en clinique psychiatrique, décrit les prises en charge des TCA au sein de l'établissement privé psychiatrique clinique Villa Montsouris. Les soins sont dispensés sous forme d'hospitalisation temps plein et s'appuient sur une prise en charge multidisciplinaire.